Trade guide V2 - par Broonzy


Introduction – Crédits

Ce guide est à créditer tout d’abord de XXZ, membre du forum et également trader.
Le temps et des nouveautés font qu’il fallait mettre à jour cette page. Elle le sera à nouveau dès lors qu’une question non répondue par ce guide verra le jour.


Section I – Définitions

Trade : terme anglais signifiant « échanger ». Il est très peu commun d’entendre parler d’échanges mais plutôt de « trade ». Un trade, quelque soit la forme de l’arrangement (oral, écrit…), est un contrat, et ce contrat ne peut être rompu qu’avec l’accord des deux parties.
Dans ces définitions, nous considèreront deux personnes A et B, A étant celle qui propose le trade et B celle qui l’accepte. J’introduis des termes anglo-saxons, c’est délibéré, le trade étant de plus en plus internationalisé.

Taper : de l’anglais « tape » qui signifie « cassette ». Personne qui enregistre un concert.

Ratio : synonyme de pourcentage, de quotité ou de fraction. On note les ratios de la façon suivante : X :1, cela se lit « X contre 1 ». Dans le trade, sa signification est simple, pour X cd envoyés par A, B en renvoie 1.

Blank : terme anglais signifiant « vierge ». On utilise ce terme afin de qualifier les media vierges : CD-R, DVD-R vierges sont des « blank ».

Blank Trade : souvent abrégé sous le nom de BT. Le trader A n’a rien à proposer à B, mais il peut lui envoyer les media vierges et à B de lui renvoyer ceux-ci gravés selon un ratio prédéfini.

Blank + Postage : souvent abrégé sous le nom de B+P. Variante du Blank Trade, mais il n’existe pas de ratio favorable pour le trader B, ici le trader A envoie en 1 :1 et inclut dans son envoi les frais de port pour le retour (timbres…). Version du Blank Trade la plus équitable.

Poor Trader : « poor » en anglais signifie « pauvre, faible ». Si un trader satisfait le trade mais dans des conditions difficiles (retard non justifié, mauvaise qualité des media envoyés etc…) on le qualifie de « Poor Trader ».

Bad Trader : « bad » en anglais signifie « mauvais ». Un trader qui ne remplit pas sa part de contrat est un « Bad Trader ». Si vous ne recevez rien d’un trade, que le trader ne vous répond plus, on dit que vous avez subi un « rip-off ».

Distro : Synonymes : « Tree », « Vine ».Variante du Blank Trade, mais profitant à plusieurs personnes. Distro est l’abrégé de « distribution », un trader lance une distribution vers plusieurs personnes qui se font passer le contenu comme un témoin lors d’une course d’athlétisme. A envoie à B qui envoie à C etc…

Générations : Les enregistrements analogiques ont la fâcheuse tendance de se dégrader au fil du temps, par l’usage et la copie. Les générations sont le reflet des copies, il existe une copie originale, unique, appelée le Master (« maître », en anglais), qui par copie donnera une copie fille de 1ere génération. On situe toujours la génération par rapport au Master.


Section II – Modalités du Trade

Trade Classique : les 2 traders A et B se mettent d’accord sur le contenu de leur échange. Un trade classique consiste en l’échange d’un media contre un autre media de même facture. Le ratio est de 1 :1.
Lorsqu’il s’agit d’échanges de media de types différents (CD-R contre DVD-R, etc…), les 2 traders se mettent d’accord sur le ratio. Au vu des prix actuels, je ne conseille pas de ratio au-dessus de 3 CD-R contre 1 DVD-R.
Dans tous les cas, les 2 traders envoient en même temps le contenu de leur échange à leur destinataire.

Blank Trade : le trader A demande au trader B un Blank Trade, car A n’a rien à proposer en échange à B. Cependant, il s’agit ici d’échanger des media vierges (blanks) contre des media contenant un (des) enregistrement(s). Pour des media de même facture, il est déconseillé d’accepter un Blank Trade au-dessus du ratio 2 :1.
C’est le trader A qui envoie en premier les media vierges à B. Dès la réception, B fait les copies et garde un certain nombre de media vierges avec lui, nombre qui est fixé par le ratio lors de l’accord. B paye les frais de port de retour, A paye ceux de l’aller, comme lors d’un trade classique.

Blank + Postage : dans le même cas que ci-dessus, le trader A n’a rien à proposer au trader B. Cependant, ici il s’agit d’un Blank Trade dont le ratio est de 1 :1.
A envoie en premier les media vierges, B les reçoit et fait les copies, afin de les renvoyer dans leur intégralité à A.
Mais dans le cas du Blank + Postage, c’est A qui se charge des frais de port aller et retour. B ne paye rien.

Libellés et informations :
Lorsque vous effectuez un trade, vous devez informer impérativement du contenu à la personne qui reçoit votre paquet.
Je vous conseille d’inscrire sur un post-it :
- la date du concert
- le lieu
- la génération
- la source (équipement, numéro de source si c’est Nirvana)
Des informations incomplètes pourront être retenues comme une forme de poor trading. Ne soyez pas brouillon, ça prend deux minutes d’écrire tout ce qu’il faut.
Il est également communément admis de ne pas écrire sur les disques, sauf si le trader vous y autorise. Si rien n’est dit, n’écrivez rien sur les disques.
Pour ce qui est de l’emballage : soignez un minimum l’emballage, protégez vos envois. Ce que vous envoyez est sous votre responsabilité jusqu’à ce que le destinataire ouvre le paquet et confirme qu’il n’y a pas eu de casse. Si un CD-R est cassé par exemple, vous devez lui en renvoyer un. Je conseille d’envoyer dans des boîtes cartonnées comme celles des fournisseurs d’accès à internet. Pas plus de 2 disques par boîte, et n’opposez pas les faces gravées l’une contre l’autre sous peine de les rayer.

Gravure de CD / DVD :
Prenez des dispositions pour évitez de faire des copies avec des erreurs d’extraction de votre disque ou de gravure du nouveau disque. Effectivement, il faut d’abord extraire l’image de votre disque sur votre disque dur, et ensuite copier cette image sur un media vierge. Il est absolument prohibé de faire des copies à la volée.
Pour éviter les erreurs d’extraction audio, je conseille l’utilisation du logiciel Exact Audio Copy, en mode Secure avec reconnaissance C2.
Pour éviter les erreurs d’extraction vidéo des DVD, je conseille DVD Decrypter.
Pour éviter les erreurs de gravure audio : graver en mode Disk at Once (DAO), le mode Track at Once (TAO) incluera des pauses entre les pistes audio. Il vaut donc mieux pour vous vérifier que vous êtes en DAO. Selon les capacités de votre graveur, il y aura d’autres options comme Power Burn, Burn Link etc… Vérifiez ce qu’elles signifient avant d’en faire l’utilisation.
Enfin, dans tous les cas, la gravure à basse vitesse réduit considérablement les risques d’erreur. Cependant, il est bon de vérifier si le media vierge que vous utilisez est compatible avec la vitesse que vous avez choisie. (certains media sont compatibles haute vitesse et ne sont plus compatible avec des basses vitesses !! Vérifiez à l’aide de DVD Decrypter en insérant le media vierge dans le graveur)
Bien entendu, il est indispensable de finaliser la gravure !
Pour ce qui est des logiciels de gravure, Nero Burning Rom est très bon à condition de savoir le paramétrer correctement. Pour les CD audio, je n’ai entendu que des éloges sur Feurio, et je vous conseille de ne pas utiliser Easy CD Creator. Pour les DVD, Nero est très satisfaisant.
Enfin, vous devez vous assurer que le disque crée est sans erreur, sinon, vous devrez en refaire une copie. Je vous conseille également de retirer de vos listes tous les disques dont vous ne pouvez pas faire de copie, à cause des erreurs qu’ils contiennent.

Marques de media vierges :
Comme n’importe quel produit, la qualité de la fabrication d’un media vierge est un paramètre à ne pas négliger. Des marques sont communément admises comme bonnes, avec des exceptions (certains ne peuvent pas lire les CD-R Imation sur leur chaîne Hi-Fi etc…). Je vous conseille de demander à des traders expérimentés si vous avez un doute. Les marques comme Sony, Maxell, Memorex, Verbatim, Taiyo Yuden, Fuji ou TDK sont dans les meilleures. Une note est à apportée : plus c’est japonais, moins il y a de risque ! C’est comme un proverbe à apprendre par cœur ! Evitez les media no-name (pas de marque).


Section III – Sources, Shows sur CD-R/DVD-R et CD/DVD Bootleg

Il existe mille et une façon d’enregistrer un concert. On peut utiliser toute une pléiade de matériel etc…

Les sources :
** Audience – Soundboard : ces deux notations indiquent des enregistrements audio. Audience est un enregistrement dans le public, Soundboard est un enregistrement directement sur la console de mixage. On abrège : AUD pour audience et SBD pour soundboard.

** Amateur – Professional : ces deux notations indiquent des enregistrements video.
Amateur est implicite, il s’agit d’un enregistrement par un amateur, dans le public, à l’aide d’un camescope. On abrège par AMT.
Professional est un enregistrement du concert avec du matériel professionnel. Ce type d’enregistrement est autorisé par le groupe ou la salle (« venue », en anglais), et est souvent destiné à une diffusion télévisée ou à une sortie officielle. L’enregistrement Professional peut être fait avec une seule caméra ou plus (« multi-cam », dans le dernier cas). On abrège par PRO. Certains distinguent une catégorie Semi-PRO, je trouve que le terme est sans sens.

Les types d’enregistrement :
- ANA : signifie « analogique ». C’est un enregistrement sur cassette audio banale.
- VHS : signifie « Video Home System ». C’est la cassette vidéo banale. Des variantes peuvent être trouvées comme S-VHS (super VHS), qui est de qualité supérieure, ou 8mm (ou encore appelées VHS-C, pour les camescopes). D’autres types de vidéo analogique existent comme le format Betamax (qualité similaire à VHS), ou Betacam SP (usage professionnel uniquement). On désignait les vidéos sous le terme VID autrefois, il est préférable d’indiquer le type de vidéo dont il s’agit désormais.
- MD : signifie « mini-disc ».
- DAT : signifie « digital-audio tape ». C’est une cassette audio numérique dont la génération n’est théoriquement pas destructive.
- miniDV / digital 8 : cassettes vidéo numériques.

Plus d’informations : http://www.digitalfaq.com/dvdguides/cap ... source.htm

Les Shows sur CD-R ou DVD-R vs Bootlegs
Un bootleg est un CD ou DVD silver (pressé en usine, dont le revêtement inférieur est argenté) avec une qualité plus ou moins négligée concernant l’artwork (pochette…) etc… Les bootlegs sont faits pour faire de l’argent, c’est leur but. Ils se vendent plus ou moins cher, et n’ont de valeur que ce qu’on leur donne. Il est impératif de comprendre que la quasi-totalité des enregistrements sur support bootleg est disponible sur CD-R ou DVD-R. L’avantage du bootleg peut être sa qualité de fabrication, par exemple pour Nirvana le coffret « Into the Black » est tout simplement beau, et fait impression sur une étagère ! En résumé, les bootlegs sont des disques pirates sur lesquels nous n’avons aucun contrôle, ils sont fabriqués pour retirer un profit, et pour le cas de Nirvana, ils sont devenus quasi-inutiles (à quelques exceptions près) au point de vue de la qualité de l’enregistrement qu’ils contiennent.
Les shows sur CDR ou DVD-R sont donc à différencier des bootlegs, ils sont crées à partir des cassettes (audio, vidéo) ou disques que l’on a pu recenser, souvent même à partir des masters des tapers.
Les shows sur CD-R ou DVD-R ont un avantage : ils sont faits par des personnes qui prônent la distribution gratuite. Vous ne devez en aucun cas payer pour un CD-R ou un DVD-R ! Ces enregistrements sont numérisés par des fans, qui se sont équipés avec du matériel adequat afin de vous proposez la meilleure qualité qu’il soit.
Il est de votre choix d’acheter ou pas des bootlegs, c’est une question de goût personnel, mais il est totalement irrespectueux d’échanger une copie d’un bootleg à quelqu’un alors qu’une source de meilleure qualité (ou plus complète) circule ! Par exemple, n’allez pas échanger le bootleg « A Season in Hell, Vol.1, CD1 » sur CD-R alors qu’une copie de 1ere génération analogique circule pour la date du 25 novembre 1990…(je parle de Nirvana, vous avez remarqué ?)

Lossless vs Lossy
Le guide du lossless que j’ai rédigé est disponible sur TotalNirvana.net. Cependant il est à corriger et à compléter. Je vous conseille de le lire.
Un mot rapide : ni le MP3 ni aucun format destructeur ne sont autorisés !
http://perso.wanadoo.fr/incesticide/TG.rtf

Trade guide V1 - par XXZ

REGLES DU TRADING

"Il convient de rappeler les règles du trading, que ce soit les règles générales observées par tous, ainsi que les règles propres au forum du site Total Nirvana.

Après concertation entre le webmaster et les modérateurs, il a été décidé que les annonces de ventes de bootlegs seraient interdites. En effet, le fait de vendre n’entre pas dans la définition du trading et il semble que cette action ait pour seul but de rapporter de l’argent sur le dos du groupe. En cas de trade avec quelqu’un qui n’aurait rien à proposer en échange, le recours au blank trade est conseillé. Les annonces de vente seront désormais supprimées sans préavis.
Le blank trade, c’est le fait de graver des cds contre des cds vierges ; si quelqu’un veut se lancer dans les shows de Nirvana, il peut espérer trouver un trader qui lui gravera quelques shows contre plusieurs cds vierges pour un cd gravé, ce qui paye les cdrs utilisés, les frais d’envois, et le service qu’accorde le trader. Un blank trade est toujours un service qui se fait au cas par cas et c’est le trader qui fixe le nombre de cdrs qui seront gravés ainsi que quelques règles. Le solliciteur ne peut en aucun cas « passer commande » et exiger de recevoir tels et tels shows, et ce de manière régulière. La patience est aussi de rigueur, le trader pouvant avoir des trades classiques en cours.
Quant aux quotités, celles-ci sont assez implicites : un blank trade peut se faire contre 2 cdrs pour 1 cd gravé, ou contre 3 cdrs pour un cd gravé. On note cela « 2 :1 », « 3 : 1 », etc…
Ces règles ne sont pas définies par une charte quelconque, il convient donc de s’entretenir de tout cela avec le trader, et ce de manière privée. On ne règle pas les détails d’un trade sur le forum, on n’y donne pas son adresse, on essaye de ne pas donner de détails privés concernant le trade. On se contente de prendre contact.
Enfin, en cas de doute quelconque, vos questions sont les bienvenues ; elles peuvent être posées sur le forum ou en s’adressant directement aux modérateurs.
Merci,
Julien"

DIFFERENCES ENTRE BOOTLEGS ET SHOWS SUR CDR

"Qu’est-ce qu’un bootleg, qu’est-ce qu’un show sur cdr ? Beaucoup croient que ce qu’on appelle un show sur cdr est une copie d’un bootleg original. Il est nécessaire d’éclaircir ce qui pro quo ; un bootleg est un enregistrement (souvent d’un concert mais il y’a aussi des compilations) non-officiel qui se présente sous la forme de n’importe quel cd, avec une pochette, un dessin sur le cd. On les trouve sur les marchés ou chez de petits disquaires, à un prix assez élevé (autour de 22€) pour un cd non-officiel. Le mot bootleg vient du verbe anglais « to bootleg », faire de la contrebande. Un bootleg est aussi ce qu’on appelle un cd pirate, ou encore un boot.
Un show sur cdr n’est pas une copie de bootleg ; ça peut être le même concert (show) qu’un bootleg existant mais un show sur cdr nous donne plus d’informations relatives à l’enregistrement ; on les appelles sources et générations. Ces informations, qui seront détaillées ultérieurement, nous renseigne sur la qualité d’un concert. Un bootleg ne dispense aucune information et l’enregistrement que l’on trouve dessus peut s’avérer très mauvais et l’engouement ressentis lors de l’achat de celui-ci peut vite se transformer en regrets amers.
Ainsi, le bootleg Wild Tales, concert du 25 novembre 1991 à Amsterdam, est non seulement en mauvaise qualité mais il est aussi incomplet ; il manque la version assez spéciale de Come as you are, et nous sommes aussi privés de Territorial pissings. En revanche, on peut trouver sur cdr ceci :
-Amsterdam, Holland, 11/25/91, FM>Dat4>cdr, 55 mins
Il s’agit du même concert, mais celui-ci n’est pas un boot et ne se trouve donc pas dans le commerce. Cet enregistrement provient de la radio hollandaise, la qualité est excellente et le show est complet. Cet exemple, que j’ai pris au hasard dans ma liste, vous montre un aperçu des différences entre bootlegs et shows sur cdr.
Encore mieux, on peut posséder des shows sur cdr qui n’existent même pas en bootlegs. Par exemple, le concert à Williamsburg du 7 novembre 1993 ne peut pas se trouver en bootleg et ne peut être que trader dans la communauté. Tous ces enregistrements sont garantis non-mp3. Je rappelle que ce format est haït de la communauté Nirvana pour sa mauvaise qualité audio et aucun trader ne les accepte.
D’autres données plus techniques, que j’expliquerai probablement plus tard, démontrent l’intérêt des shows sur cdr et l’intérêt limité des bootlegs. Ce cours texte a la seule prétention d’annihiler une méprise que l’on retrouve constamment dans la communauté. Il est important de prendre connaissance de ce fait."

SOURCES ET GENERATIONS : MODE D'EMPLOI

"Pour conclure mes sujets sur le trading, je vais maintenant expliquer le système des sources et des générations.
La source est le type d’enregistrement ainsi que le format sur lequel se trouve cet enregistrement. Je vais les détailler :

Les types d’enregistrements :

-Audience : du mot anglais qui signifie « public », un enregistrement audience est effectué à partir du public, dans la foule donc, souvent à l’aide d’un walkman/magnétophone. Ce type d’enregistrement est le plus fréquent et son principe est connu de tous. La qualité d’une audience dépend de plusieurs facteurs, tels que l’emplacement du « taper » (celui qui enregistre) dans le public, le matériel qu’il utilise, etc…

-Soundboard : autrement dit, table de mix, c’est un enregistrement pro fait directement à partir de la table de mixage du groupe. Par définition, sa qualité de son est excellente (ex : Out of the blue, 11/22/89). Les soundboard sont assez rare. Il est à noter qu’ils ont parfois un son « trop pur » qui, selon certains, dénaturent un peu le côté « raw » de Nirvana. On entend pas trop le public, il n’y a aucun défaut…

-Video : tout simplement le fait de filmer le concert, la source est donc la vidéo, qu’elle soit privée ou professionnelle. Le bootleg Welcome to Italy, 11/20/91 est par exemple sourcé à partir de la vidéo.

A présent, les formats : on peut enregistrer sur :

-Ana : analogue, il s’agit d’une simple cassette audio. L’enregistrement est bon, sans plus.

-DAT : digital audio tape, c’est une cassette de meilleure qualité, plus chère, dont se servent les professionnels. Pour un soundboard, on se sert souvent d’un DAT, ce qui est plus rare pour une audience car on peut difficilement s’attendre à ce qu’un ado « tape » un show avec ce genre de matériel.

-MD : minidisc : peu répandu mais il convient de savoir interpréter ces initiales le cas échéant.

Ça, c’est pour les différents types d’enregistrements. Maintenant, la qualité de ces enregistrements dépend de la génération de ceux-ci. La génération est le nombre de copies effectuées à partir de l’original, qu’on appelle le « master » et qu’on note M.
En effet, il ne coule pas de source (sans vilain jeu de mot) que l’on possède toujours l’original de l’enregistrement. Parfois, on doit se contenter d’une copie de copie, voire plus, et ces différentes copies cassettes entraînent une dégradation de la qualité son, comme tout le monde le sait. C’est pourquoi on note précieusement entre parenthèses le chiffre relatif à cette ou ces copies. Un exemple :

-Philadelphia, USA, 07/12/89, Vid(3)>cdr4, 55 mins

Qu’est-ce qu’on retire comme informations de ces annotations ? Déjà, la source du show est une vidéo, et on a une génération 3 de cette vidéo. Cela veut dire que si on trouve une génération inférieure, une upgrade (amélioration) sera disponible et celle-ci sera de meilleure qualité que la gen3. Plus une génération est élevée, plus la qualité baisse. L’idéal est bien entendu le master, l’enregistrement original. Une gen 1 ou 2 est bien aussi, mais une gen 5 commencerait par contre à être sérieusement mauvaise. Je prends un autre exemple avec une source Ana :

-Issy-les-moulineaux, France, 12/01/89, (soundboard), Ana(m)>cdr3, 38 mins

Ce show est un soundboard, sur cassette audio, et c’est le master qui a été transféré sur cdr. Il n’y a donc pas de meilleure qualité possible pour ce show.

Maintenant, les générations cdr ; alors que tout le monde comprend que les copies de cassettes dégradent le son, en quoi une copie de cd pourrait perdre en qualité ? On note aussi les gens cdr non pas à cause d’une perte de qualité sonore, mais plus on grave un cdr plus on a de chance de voir apparaître des clicks et des erreurs diverses de gravage.
Un cdr2 n’est pas forcement meilleur qu’un cdr7 mais il a moins de chance de comporter des erreurs. Si quelqu’un, au fil du temps, grave mal, et transmet cette copie, les copies suivantes seront aussi buggées. Le fait de noter les gens cdr nous permet de tracer une sorte d’historique du show et de savoir à partir de quelle copie il y’a eu erreur. Tout le monde ne note pas les gens cdr, ce qui fait qu’il est difficile de les transmettre aux autres traders. Moi-même, je ne connais pas la plupart de mes gens cdr, je me contente d’indiquer les erreurs se trouvant sur mes shows, s’il y’en a.
Par contre, il est indispensable de connaître les générations cassettes, il n’y a aucune raison valable pour les ignorer puisqu’elles sont figées à partir du transfert sur cdr et n’augmentent plus.
Je précise que lorsqu’on trade, un show prend une gen cdr à chaque fois. Si j’envois une copie d’un cdr2, le votre se notera cdr3, et la copie que vous ferez sera un cdr4. Il est aussi possible de faire des clones : à chaque fois que je grave à partir de mon cdr2, je fais un cdr3, et si l’on grave à partir du cdr3, on obtient à chaque fois un cdr4. Il peut dont circuler plusieurs cdr portant la même génération.

Un mot sur les mp3 : ce format, compressé et de mauvaise qualité, est haït de la communauté Nirvana et il est interdit de les trader, sauf entente entre les deux traders. Vous devez indiquer vos shows en mp3 de manière explicite. Le fait de refiler un show mp3 sans en avoir averti le trader est considéré comme un « rip off », c’est à dire que c’est comme si vous l’aviez arnaquer et vous êtes en faute. Le trader peut très bien vous demander des dédommagements, comme un cdr supplémentaire que vous aurez à lui envoyer. Ceci est à prendre très au sérieux, vous pouvez très bien vous retrouver inscrit sur la liste des mauvais traders, sur le site LN, rubrique maintenu par Roar Aasheim.
La première règle qu’on trouve sur la plupart des listes de trade est : No mp3’s.
Beaucoup de listes sont en anglais, n’allez pas vous en plaindre auprès d’un trader, c’est tout à fait normal et il convient de vous y habituer.

Ce sujet conclu en principe les différentes règles et connaissances à avoir pour trader. Je me permettrai de rajouter certaines choses si nécessaires. D’autres traders peuvent bien sur compléter et vos questions peuvent m’être adressées. Je précise que je n’ai pas été très loin dans l’aspect technique des choses, je n’ai pas abordé certains sujets mais vous pouvez très bien me demander des explications supplémentaires.

A présent que vous avez lu les trois sujets relatifs au trading, vous pouvez commencer à trader en connaissance de cause. Bons trades !

XXZ"

GRAVURE

"Tout en haut d’une liste, on trouve souvent du texte, en anglais en principe. Ces notes, consignes et règles sont faites pour être lues. Il m’arrive de plus en plus de recevoir des cdrs avec des clicks, des pauses entre les pistes, des erreurs de gravage diverses. J’ai même un cdr gravé pourtant à partir du cd original qui a deux chansons illisibles sur 13 ou 14 chansons je crois. Alors lisez ces règles et apprenez à graver.
Pour graver, on ne se contente pas d’appuyez sur un bouton comme beaucoup le croit ; il y’a en effet plusieurs paramètres à connaître pour faire une bonne copie, surtout si la gen cdr est déjà élevée. On doit graver :
- a partir d’une image disc et non d’une copie à la volée
- en mode DAO (disk at once) et non en TAO (track at once)
- on active la correction des pistes audio
- sur Nero, on active le mode Power burn
- on finalise le cd

Enfin, on écoute le cdr produit pour voir s’il n’y a pas d’erreurs. S’il y’en a, on regrave.
Si vous envoyer un cdr avec erreurs, vous êtes en faute et vous devez normalement le renvoyer (le trader doit bien sur vous mettre au courant et vous renvoyer le cdr défectueux).
Si vous n’êtes pas à observer ces règles, ne trader pas. Si vous trouvez que c’est du chipotage, ne trader pas non plus et restez dans votre coin.
Dorénavant, je serais sévère là dessus car je me retrouve avec des cdrs que je ne peux pas retrader (ex : 08/30/92 Complete Reading Festival auquel il manque une chanson à ma copie ! Pour un complet, ça la fout mal ! Il y’a aussi 06/24/92 que je ne peux pas graver, et 01/23/93 qui a une grosse erreur du SLTS, etc…)

Si qq1 à quelque chose à rajouter..."

LES MARQUES DE CDRS

"Souvent, quand on blank trade, on demande des cdrs d'une certaine marque, ce qui selon moi n'est pas trop demandé car le blank trade reste un service, c'est assez récent, et un trader n'est pas obligé de le faire. Ca ne me semble pas trop demander que les cdrs ne soient pas des cdrs pourri sans marque, comme ceux dont la moitié du revetement part quand on tire sur le post-it.
Pourtant, il m'est arrivé de me faire engueuler et de me faire traiter d'escroc par des débutants car je souhaitais des cdrs de marque soit verbatim ou TDK ou traxdata ou sony ou maxell ou memorex. Je ne pense pas que cela soit trop demandé pourtant.
Aussi, beaucoup de gens se demandent quelle différence on voit entre les cdrs de marque et les cdrs sans marque ou de marque bidon. Cette question est tout à fait légitime, j'aimerais donc que l'on parle ici de ces cdrs et que l'on explique pourquoi nous sommes exigeant. Je vais en parler un peu moi-même mais j'espère ne pas être le seul. Je pense notamment à inc4, dont l'avis pourrait être interessant.
Alors, il faut savoir que certains cdrs sont physiquement très mauvais; le revetement s'arrache, ils sont très fragiles, ils se collent entre eux, etc...
aussi, la couleur du revetement est importante; les meilleurs sont les bleus et les mauves je crois, car sur les jaunes ou les vert pales ça grave tout simplement moins bien. La couleur du revetement n'est pas qu'une question de couleur, c'est le matériau qui est différent et il existe bien de reelles différences de qualité de ces cdrs. Il est appréciable d'avoir de bons shows sur de bons cdrs, et quand on fait du blank trade on est content de recevoir au moins pour le service des cdrs que l'on pourra nous-même utiliser ensuite pour nos trades. Les traders passent pas mal de temps à chercher les shows, à contacter les autres traders, à graver des cdrs, à les emballer, les poster dans le monde entier, garder une liste sur internet mise à jour, se renseigner sur les upgrades et les shows nouvellement surfacés, etc...
Je considère que quand je mets à disposition une liste de shows comme la mienne, je ne pense pas demander beaucoup que de recevoir des cdrs digne de ce nom. Ca ne coute pas très cher des cdrs, même un verbatim avec boitier à 1,30€ ça n'est pas la fin du monde pour un show quand on sait qu'un boot coute 22€. Employer des cdrs à 70 cents qu'on ne peut pas utiliser avec les autres traders n'est pas très sympa.
Tout le monde n'est pas obligé de trader, mais quand on est passioné et qu'on souhaite avancer et qu'on veut vraiment quelque chose, respecter certaines règles est de mise. Sinon, libre à tout un chacun de ne pas faire partie de tout cela, mais dans ce cas là il est inutile de tout remettre en cause et d'attaquer lachement le cercle du trading, comme certains le font ici de manière d'ailleurs relativement bête et hors de propos."

BLANK AND POSTAGE

"Il existe neanmoins une alternative au blank trade du type 2:1 : le BLANK AND POSTAGE (noté B+P)
Le principe est simple : le debutant envoie un support (cdr;dvdr..)vierge (=blank) avec une enveloppe timbrée a son adresse (postage donc) ; et on lui renvoie le show gravé.
Il existe cependant quelques consignes pour effectuer un bon B+P : Il faut se mettre d accord explicitement avec le trader (sur le nombre de show et l'adresse par exemple) ; on achete le nombre de support correspondant ; on envoie dans une envellope au trader : les cdrs correspondant ET une autre enveloppe suffisament timbrée pour le retour des cdrs a l'adresse du debutant. Il est important de ne pas fermer l' enveloppe qui permettra le retour des cdrs.
Il convient aussi de respecter les quelques regles d'envoi.
Donc le trader recoit les cdrs ; les graves ; les remets dans l enveloppe et les postes avec l enveloppe prétimbrée.Normalement le trader n a rien d autres a faire.
Le debutant recoit alors son/ses cdr(s) avec le show gravé par l enveloppe prétimbrée qu il a fourni au trader.
Il faut repreciser que le blank trade est un service rendu et que le trader a peut etre des trades classiques en cours . Soyez courtois et poli et n insistez pas si le trader refuse."

LIENS INDISPENSABLES

Les sites pour tout savoir sur les shows :

Nirvana live guide : http://www.nirvanaguide.com/

Live Nirvana : http://www.livenirvana.com/french.php

Digital Nirvana : http://www.digitalnirvana.net/bootography/default.asp