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Tous les mots doivent être dans la news Au moins un des mots est dans la news

 

  30-03-2014



  • Source : Addictgalerie.com

  • 25 MARS 2014 - 21 JUIN 2014

    "KURT COBAIN - The Last Shooting"

    YOURI LENQUETTE

    Vernissage le Samedi 22 Mars 2014 18:00 - 21:0
    Exposition du 25 Mars au 21 Juin 2014
    Mardi -Samedi 11:00 - 19:00


    Disons le carrément, ce fut longtemps un douteux privilège que d’avoir eut Kurt Cobain dans le viseur de ce qui constitue la dernière séance photo du chanteur de Nirvana. Ou "The Last Shooting" pour ceux que la polysémie et les correspondances amusantes intéressent. Ce privilège est revenu à Youri Lenquette un soir de février 1994, de façon inattendue, presque inespérée.

    Privilège puisqu’en Cobain s’est incarné l’un de ces anges déchus dont le rock a longtemps gardé l’exclusivité, l’une de ces créatures à la trajectoire aussi brève que fulgurante, l’un de ces êtres tellement en porte-à-faux avec le monde réel qu’on finit par leur prêter une origine différente du commun des mortels, lointaine, énigmatique, quasi extra-terrestre. En deux ans, Youri, alors reporter au mensuel Best, a réussi à tisser des liens avec cette jeune rock star particulièrement mal dans ses pompes que le succès et la drogue poussaient à se cloîtrer dans une tour d’ivoire de paranoïa. Ce qui en dit long sur la confiance et l’empathie que le photographe avait su créer avec le chanteur, et plus généralement sur les rapports étroits qu’il entretenait avec la faune impénétrable du rock.

    Mais si privilège il y a, il aura longtemps laissé un goût bizarre à son bénéficiaire puisque cette fameuse session, dont l’accessoire principal est un revolver 22 long rifle, précède de quelques semaines la mort que s’administre le musicien à l’aide d’une arme similaire. De tout temps, les anges ont eut en perspective de leur splendeur leur propre chute. Si bien qu’évidemment, allait être conféré à cette séance la dimension d’une autodestruction annoncée. Cette mise en scène, voulue par Cobain, engendra force supputations et conjectures au point de placer le photographe dans une situation parfois délicate.

    Si vingt ans ont passé depuis le suicide de Cobain, cette dernière prise de vue n’a rien perdu de son mystère un peu douloureux. Elle continue de nous laisser sur le rebord du précipice.

    Exposée pour la première fois dans son intégralité, planches contacts et inédits compris, "The Last Shooting" fascine autant qu’elle interroge. C’est un bref instant, étrange car presque ludique, dans une histoire qui finit mal. C’est un document exceptionnel que le temps va charger d’un sens où l’absurde se dispute à l’héroïque. C’est enfin la dernière apparition d’un ange blond et maudit avant qu’il ne prenne son envol définitif.

    Francis Dordor : Quand et dans quelles circonstances as-tu rencontré Kurt Cobain et Nirvana la première fois ?

    Youri Lenquette : C’était aux Transmusicales de Rennes en décembre 1991. J’étais venu prendre contact avec le groupe en vue de réaliser un reportage sur leur tournée australienne de février 1992.

    F.D : Quels souvenirs conserves-tu de cette tournée ?

    Y.L : Le souvenir d’un groupe qui répugnait à se faire prendre en photo ! Kurt en particulier ! Ils m’ont trimballé partout dans le pays pour finalement m’accorder dix minutes juste avant de prendre l’avion du retour. Au final, j’ai eu ce que j’aurais pu obtenir n’importe où ailleurs. J’étais quand même là pour faire le reportage de couverture d’un magazine (Best)... Sinon, mis à part l’aspect photo, Kurt et moi avons sympathisé. Je me souviens d’une nuit où j’écoutais des cassettes de groupes punks américains des années 60 dans ma chambre d’hôtel. Il est venu frapper à ma porte. Nous avons discuté musique. Drogue aussi. Il me donnait l’impression d’un jeune gars que le succès avait déboussolé et qui cherchait les conseils d’un aîné. J’avais 35 ans, lui 25.

    F.D : Vous êtes restés en contact après ça ?

    Y.L : Nous nous sommes revus à Paris fin 92. Il est venu chez moi après le concert de Nirvana au Zénith. Ensuite je suis allé à Seattle en septembre 93 pour la sortie de l’album In Utero.

    F.D : Quelles impressions conserves-tu de Kurt ?

    Y.L : Celles d’un petit gars malingre très touchant qui visiblement avait d’énormes problèmes de communication avec l’extérieur. Trop énormes sans doute quand on se retrouve promu porte-parole de sa génération, que l’on a connu des difficultés matérielles toute sa vie et que du jour au lendemain on est riche au point de ne plus savoir combien l’on a sur son compte en banque. Et quand on se débat avec de sérieux problèmes de dope. Il aurait été de la trempe d’un Mick Jagger, il aurait pu surmonter tout ça. Mais Kurt n’avait pas le cynisme d’un Jagger. C’était un intègre. Il croyait à ce qu’il chantait et ne se serait renié pour rien au monde.

    F.D : Comment s’est déroulée cette fameuse dernière séance ?

    Y.L : Quand il était à Paris, il passait souvent par mon studio. Il y restait une partie de l’après-midi, à moitié prostré sur le canapé, à jouer de la guitare ou à inspecter ma collection de disques. C’était devenu une habitude. Un jour, il me dit qu’il aimerait faire une séance. Évidemment, je n’y ai pas cru. Voilà un mec qui ne voulait pas faire de photos quand la couverture d’un magazine était en jeu et qui soudain, de lui-même, initiait la chose ! Pour moi, c’était du pipeau. Du coup j’ai libéré mon assistant et ma maquilleuse. Mais vers 21h30, coup de téléphone de Kurt qui m’annonce qu’il monte dans un taxi et qu’il arrive. Branle-bas de combat : je n’ai ni assistant, ni maquilleuse, pas même les pellicules que j’utilise d’habitude. J’appelle un copain pour qu’il vienne me filer un coup de main. Quand le groupe arrive, Kurt a ce flingue dans la main. Il a aussi des plaques sur le visage. Il décide de se maquiller lui-même. Mais c’est tellement ridicule que je fais appeler une copine pour qu’elle ramène sa trousse...

    F.D : Le flingue, c’était son idée…

    Y.L : Oui il a insisté. C’est lui qui a initié toutes les poses, sur la tempe, dans la bouche, pointé vers l’objectif...

    F.D : L’autre accessoire c’est cette coiffe tribale...

    Y.L : C’est une parure de chef que je venais de ramener d’un voyage au Zimbabwe et sur laquelle Kurt a jeté son dévolu.

    F.D : On voit également des photos du groupe au complet. Et même avec quatre membres au lieu de trois...

    Y.L : Pat Smear, ancien guitariste des Germs, venait de rejoindre le trio d’origine pour cette tournée européenne...

    F.D : As-tu donné une signification particulière à cette séance après l’annonce de son suicide en Avril 1994 ?

    Y.L : Je n’ai jamais cru à la thèse d’un message qu’il aurait voulu faire passer. Poser avec une arme à feu reste un grand classique de la photo rock après tout... Une autre raison me faisant penser que ce n’était pas prémédité, c’est qu’avant de se quitter ce soir là, Kurt avait flashé sur mes photos des temples d’Angkor et qu’on s’était promis d’y aller ensemble après la tournée...

    F.D : Comment as-tu géré la suite ? Certaines photos sont tellement parlantes qu’elles ont dû forcément susciter la surenchère...

    Y.L : J’ai demandé à mon agence de l’époque de ne pas mettre en vente les plus dérangeantes, celles où il a le flingue dans la bouche ou sur la tempe. J’ai eu des propositions très tentantes financièrement. Mais elles émanaient de journaux qui n’auraient jamais parlé de Nirvana en temps normal et dans lesquels Kurt n’aurait certainement pas voulu apparaître. Ce qui n’a pas empêché la polémique. Quelques mois plus tôt à Seattle, Kurt avait déjà posé avec un pistolet en plastique dans la bouche et sur la tempe. Ces photos étaient diffusées depuis longtemps quand il s’est suicidé...

    F.D : À l’aune d’une longue carrière, que représente pour toi cette séance ?

    Y.L : Techniquement ce n’est pas ma meilleure prise de vue. Mais symboliquement c’est fort... Je dirais que le titre de l’exposition "The Last Shooting" vaut aussi pour ma propre trajectoire étant donné qu’après la mort de Kurt, je me suis détourné du rock pour m’intéresser à autre chose. Comme si toute la mythologie autour de cette musique avait soudain perdu de son attrait avec sa disparition.

    La Galerie ADDICT et Laetitia Hecht présenteront du 25 Mars au 21 Juin 2014, les photographies de cette dernière session lors de l’exposition "KURT COBAIN – The Last Shooting". Une partie des images sélectionnées seront proposées en tirage argentique traditionnel réalisées par Marc Upson, le tireur qui réalisa les épreuves de ces mêmes photos en 1994… sur un papier identique et en procédant de la même manière qu’à l’époque.





  • Source : Elle.fr

  • KURT COBAIN, LES SECRETS DE SA DERNIÈRE SÉANCE PHOTO

    Il est le dernier photographe à avoir immortalisé Kurt Cobain. Un soir de février 1994, Youri Lenquette a reçu le leader de Nirvana dans son studio du 19e arrondissement de Paris pour une séance qui, quelques semaines plus tard, prendra un sens très particulier. Ce soir-là, le chanteur de 27 ans pose avec un revolver .22 Long Rifle. Le 5 avril, il sera retrouvé mort chez lui à Seattle après s’être tiré une balle dans la tête. Certains verront dans cette séance une ultime provocation ou un appel à l’aide. Pour les 20 ans de la mort de Kurt Cobain, Youri Lenquette a décidé d’exposer pour la première fois l’ensemble des clichés réalisés à l’époque ainsi que les planches-contacts et des inédits. L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur Kurt Cobain et de demander à Youri Lenquette quels rapports il entretenait avec le groupe le plus emblématique du mouvement grunge.

    Kurt Cobain - The Last Shooting, du 25 Mars au 21 Juin à Paris à la galerie Addict



    ELLE.fr. Raconte-nous ta première rencontre avec Kurt Cobain et Nirvana
    Youri Lenquette.
    C’était en décembre 1991. À l époque j’étais journaliste et photographe pour « Best » (magazine musical édité entre 1968 et 2000). Le magazine m’a envoyé aux Transmusicales de Rennes afin de prendre contact avec Kurt, David (Grohl, batteur de Nirvana, ndlr) et Krist (Novoselic, bassiste du groupe, ndlr). On s’est vus trente minutes à tout casser. Le groupe allait partir en tournée en Australie, en février 1992 et l’idée était que je les suive pendant cette tournée. J’écrivais mes articles et je prenais moi-même les photos, une aubaine pour le magazine. Nirvana n’était par ailleurs pas un groupe qui aimait avoir beaucoup de gens dans ses pattes. Je suis donc parti seul les rejoindre à Sydney.

    ELLE.fr. Comment s’est passée cette tournée ?
    Youri Lenquette.
    Pour rédiger mes articles je n’ai eu aucun problème, mais pour les photos, le groupe repoussait à chaque fois le rendez-vous. Après Sydney, je les ai suivis jusqu’à Melbourne. Là, Kurt m’avait dit qu’on pourrait enfin faire cette séance photo, mais elle n’a pas eu lieu. Comme on était devenus assez proches, ils m’ont proposé de venir avec eux à Brisbane. Il a fallu attendre la fin de la tournée, à Sydney, pour enfin pouvoir prendre quelques photos. Une session expédiée en dix minutes, juste avant leur départ d’Australie. Et pour la petite anecdote, aucun de mes clichés n’a pu être retenu pour la couverture de « Best », compte tenu des délais d’impression, et c’est le portrait réalisé par un autre photographe qui a été choisi. J’ai pu en revanche envoyer à temps l’intégralité de mon reportage pour ce numéro spécial.

    ELLE.fr. Quels étaient tes rapports avec Kurt Cobain ?
    Youri Lenquete.
    J’avais 35 ans, lui 25, j’étais un peu comme un grand frère. On a d’abord sympathisé parce qu’on partageait les mêmes goûts musicaux. Lors de la tournée à Sydney, j’avais des cassettes que j’écoutais dans ma chambre d’hôtel. J’étais très branché « garage punk ». Un soir, Kurt, qui était insomniaque, est venu frapper à la porte, intrigué par la musique. On a ensuite écouté plein d’autres groupes, il adorait découvrir de nouvelles choses. Puis on a parlé de tout et de rien, de la vie en général. En seul à seul, il était très expansif, drôle et se livrait énormément. En public, il se refermait, beaucoup de gens le trouvaient timide. Musicalement c’était un génie, mais dans l’intimité il se posait beaucoup de questions. Après la tournée en Australie, on s’est revus à Paris fin 92, il est venu chez moi avec Courtney Love après le concert de Nirvana au Zénith. En septembre 93, c’est moi qui suis allé à Seattle, pour la sortie de l’album « In Utero » puis on s’est revus plusieurs fois à Paris jusqu’à cette fameuse séance de février 94.

    ELLE.fr. Quels souvenirs gardes-tu de cette séance ?
    Youri Lenquette.
    Un après-midi de février 1994, Kurt me dit : « Ce soir, on fait une session photo. ». Connaissant son goût peu prononcé pour prendre la pose, je ne l’ai pas cru, j’ai donc laissé partir mon assistant et ma maquilleuse. Plus tard dans la soirée, j’étais tranquillement chez moi, je venais de finir de dîner et là le téléphone sonne. C’était Kurt qui me prévenait qu’il arrivait. Je repars donc vers le studio, j’appelle un ami pour qu’il vienne m’aider. Dans le frigo, je n’avais même pas assez de film. Sur les photos qui sont exposées, on voit d’ailleurs qu’il y a deux pellicules différentes. Kurt débarque enfin, il avait des plaques sur le visage, je lui ai dit qu’on ne pouvait pas faire la séance comme ça. Tant qu’à faire une séance photo de Nirvana en studio autant ne pas la rater et là rien n’avait été organisé. Il a pris le maquillage de ma copine, mais c’était catastrophique. On a finalement réussi à faire quelque chose de passable et la séance a commencé vers 23h00. Il avait ramené un revolver .22 Long Rifle, naturellement il a pris la pose, je ne lui ai rien suggéré. Même si certaines photos ont l’air dramatique, l’ambiance était conviviale, bon enfant.

    ELLE.fr. Certains voient dans cette ultime séance, un signe annonciateur de son suicide. Qu’en penses-tu ?
    Youri Lenquette.
    Kurt n’était pas quelqu’un de machiavélique. Il n’a rien calculé. Je ne crois absolument pas à la thèse d’un message qu’il aurait voulu faire passer. Il avait par ailleurs flashé sur mes photos du Cambodge et des temples d’Angkor. Avant de se quitter, on s’était dit qu’on irait ensemble là-bas. Le voyage était prévu pour le mois de mai. Et puis il avait sa fille (Frances Bean Cobain), il l’adorait. S’il ne s’était pas suicidé trois semaines après cette séance, ces photos ne seraient pas beaucoup plus significatives. Poser avec une arme à feu reste assez courant dans le monde de la musique. Je pense que c’est un suicide d’adolescent. Il était tout seul chez lui, il avait abusé de certains produits, pour peu qu’il se soit pris la tête avec Courtney, il a pris ce fusil qui était à portée de main et boum. Je vois son suicide comme un acte d’impulsion et non comme quelque chose qui a été mûrement réfléchi. Même si c’est vrai qu’il était assez déprimé. C’est d’ailleurs pour ça que je lui avais proposé ce voyage au Cambodge.

    ELLE.fr. Comment as-tu appris la mort de Kurt Cobain ?
    Youri Lenquette.
    C’est ma copine qui m’a prévenu par téléphone. Je bossais dans mon studio. Elle avait entendu la nouvelle sur CNN. Elle m’a dit : « Te pose plus la question de savoir si tu vas aller au Cambodge ou pas avec Kurt, on vient d’apprendre qu’il s’est tué. » Le téléphone a commencé à sonner, les journaux américains voulaient parler aux gens qui étaient présents le jour de la séance photo. Je n’étais pas préparé, j’étais dépassé. D’un seul coup, j’intéressais la planète entière et tous les journaux people qui ne se seraient jamais intéressé à Nirvana auparavant. Je suis donc parti une semaine au Portugal, coupé de tout.

    ELLE.fr. À l’époque, qu’as-tu fait des photos ?
    Youri Lenquette.
    Heureusement, même si Kurt avait approuvé les photos, je ne les ai pas mises en diffusion dans mon agence. Je voulais lui redemander validation. J’ai eu de nombreuses propositions très intéressantes financièrement que j’ai toujours refusées. Mais il y a tout de même eu une polémique à cause d’une autre photo. Quand j’étais à Seattle, Kurt avait posé avec un M16 en plastique dans la bouche. À l’époque, il avait validé la photo. Celle-ci avait alors été mise en diffusion dans mon agence. A la mort de Kurt, cette photo est ressortie dans de nombreux magazines, même si j’avais demandé son retrait. Courtney Love m’a accusé de vouloir me faire de l’argent sur le dos de Kurt alors que c’était complètement faux.

    ELLE.fr. Pourquoi avoir attendu vingt ans pour les dévoiler ?
    Youri Lenquette.
    J’aurais pu le faire à l’occasion des 10 ans de la mort de Kurt. Il y a d’ailleurs une ou deux photos que j’ai accepté de dévoiler pour la première fois dans un magazine américain en 2004. Mais je n’étais pas prêt. Sortir une photo pour un journal c’est une chose, mais préparer une expo en est une autre. Et puis j’étais sur d’autres projets complètement différents, cette séance me paraissait très lointaine. Puis je me suis dit que si je ne sortais pas ces photos pour les 20 ans de la mort de Kurt, je ne le ferais jamais. Je me suis donc lancé et j’ai replongé dans mes archives.

    ELLE.fr. Écoutes-tu encore Nirvana ?
    Youri Lenquette.
    De temps en temps. À l’époque je n’écoutais presque que du rock. Aujourd’hui, j’écoute beaucoup de styles différents : de la salsa, des musiques africaines. Et puis c’est difficile d’écouter Nirvana sans que ça me mette un petit coup de blues. Ça réveille en moi un sentiment un peu mélancolique. Mais en ce moment c’est très bizarre. Ma fille qui a 3 ans et demi adore le clip de « Smells Like Teen Spirit ». Et quand elle aime une chanson, elle a tendance à l’écouter en boucle, donc je n’ai pas trop le choix...

    ELLE.fr. Que représente pour toi Nirvana aujourd’hui ?
    Youri Lenquette.
    Je me demande souvent si Nirvana n’était pas le dernier avatar de ce renouvellement cyclique de la musique. Le rock existe toujours, il y a toujours de la bonne musique mais est-ce qu’il y aura un jour un groupe qui cristallisera tout ça, qui créera une « nouvelle vague », je ne suis pas sûr.



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